Compliqué de trouver des pommes en 2022 ! De nombreux vergers n’ont pratiquement rien donné. Phénomène d’alternance des pommiers ? Sécheresse printanière et été caniculaire ? Disparition des insectes pollinisateurs ? Nous avions plus ou moins fait une croix sur le jus de pomme cette année, et c’ est grâce à une rencontre fortuite et assez tardive en saison que nous avons finalement pu récolter entre 200 et 300 kg de pommes, de quoi remettre le pressoir en action !
Après le ramassage, le lavage et un peu de tri, la première étape consiste à broyer les pommes. Nous avons un ancien broyeur manuel, mais il nécessite quelques travaux de remise en état. Nous avons donc détourné l’utilisation d’un petit broyeur à branches de jardin, ça marche très bien. Vient ensuite l’étape du pressage proprement dite, avec environ 150 litres de jus à la sortie, moins ce que monsieur frelon s’est empiffré ! Le plus long, c’est la mise en bouteille et la pasteurisation à 80 °C… et en plus, c’est chaud ! On va essayer de se bricoler un pasteurisateur en mode low-tech pour gagner du temps sur cette étape.
Rendez-vous à l’automne 2023 en espérant que les conditions climatiques estivales soient moins extrêmes (mais franchement, on y croit moyennement) et que les vergers soient plus prolifiques que cette année.